Dans cet article, je vais aborder un point essentiel pour contrôler notre réseau via Rocrail ou tout autre logiciel. Il s’agit de la rétro-signalisation, ou encore plus simplement la détection des trains sur le réseau. Sans cela, impossible de savoir où sont les trains, et donc impossible de leur donner les bons ordres.
Vous devez placer de manière judicieuse des capteurs tout au long de la voie. Ces capteurs informent de la détection d’un train (certains permettent même d’identifier le train).
Dans mon cas, j’utilise pour le moment uniquement des capteurs basés sur la consommation de courant. J’utilise pour cela des modules RM-GB-8N de LDT et relié à ma centrale Ecos via un bus S88.
Il est possible comme l’indique le schéma de cascader les modules de détection. Dans mon cas chaque module est équipé de 8 ports. Nous noterons donc le premier capteur « module 1 – port 1 », puis le second « module 1 – port 2 », jusqu’à « module 1 – port 8 », puis « module 2 – port 1 », etc… Il existe également des modules proposant 16 ports. Et il est tout a fait possible de combiner des modules 8 et 16 ports.
Pour Rocrail, les développeurs ont fait simple. Il considère qu’ils n’existent que des modules 16 ports. Par conséquent, avec des modules 8 ports, nous avons des « trous ».
Adresse Rocrail | Module | Port |
1 | 1 | 1 |
2 | 1 | 2 |
3 | 1 | 3 |
4 | 1 | 4 |
5 | 1 | 5 |
6 | 1 | 6 |
7 | 1 | 7 |
8 | 1 | 8 |
17 | 2 | 1 |
18 | 2 | 2 |
19 | 2 | 3 |
Nous avons donc vu au travers de cet article la notion de bloc (élément d’un canton). La prochaine étape que nous aborderons sous Rocrail sera donc la définition des cantons et leur utilisation.
Avant de clôturer ce post, j’attire votre attention que nous avons aborder la détection des rames et non leur identification. Ce point sera abordé ultérieurement.
17 réponses à Gestion des capteurs avec Rocrail